Notre ami René Loussier a lâché le guidon et nous venons de faire une dernière sortie avec lui pour l’accompagner au paradis des cyclos.

Il aura marqué tous ceux qui l’ont côtoyé dans tous les aspects de sa vie professionnelle, familiale, associative ; nous garderons de lui l’image d’un homme aimant, calme mais de conviction.

Sportif endurant venu au vélo dans les années 80 il aura réalisé de véritables exploits avec notamment trois fois Paris-Brest-Paris le graal du cyclotouriste, épreuve mythique de plus de 1200 km à réaliser en 4 jours.

Amateur des longues distances doté d’une résistance peu commune sa randonneuse était connue dans le milieu cyclo, sur son porte bagages suivaient ses charentaises ! Esprit pratique, marcher avec des chaussures de vélo et ses cales n’étant vraiment pas pratique pour les visites pédestres des trésors que recèle l’hexagone, René avait sa solution et son confort!

Une assemblée nombreuse s’est réunie autour de son épouse Marie France, leurs deux fils Eric et Xavier ainsi que les petits enfants et sa fratrie dont il était l’ainé de cinq enfants.

Soixante quinze années dont une grande partie passée dans l’enseignement, chercheur, professeur, apiculteur et j’en passe, son humanisme aura été une particularité dominante de sa personnalité et de sa vie.

Au sein de l’UCL après avoir effectué maintes sorties, randonnées et épreuves fédérales, au sein du bureau il a veillé méticuleusement sur les comptes de l’association avant d’en transmettre la charge à son adjoint quand il a ressenti le besoin de se consacrer entièrement au combat qu’il livrait contre la maladie.

Jusqu’au bout il aura été présent nous tenant informé de l’évolution de sa santé, s’inquiétant de la situation du club et de son évolution eu égard aux vicissitudes de l’année en cours.

Souvenirs et photos meubleront son absence, là où il est parti il n’y a pas d’espoir de retour; nous le remercions pour tout ce qu’il nous a apporté et lui adressons nos pensées fraternelles pour ce voyage vers l’au-delà.

Toute notre sympathie va à sa famille qui comptait tellement pour lui, que le temps leur permette d’atténuer le légitime chagrin qui les étreints.